LoRaWan
Un peu de technique pour éviter la 5G très gourmande, pour une utilisation de contrôle au niveau d’une ville : Le LoRa et le Bas Débit.
Les professionnels et analystes du secteur sont quasiment unanimes : avant 2025 il faudra connecter 100 milliards d’objets connectés dans le monde. Vous connaissez les technologies traditionnelles, GSM et WiFi, mais 1/3 de ces objets devraient être connectés à des réseaux radio bas débit et longue portée de type LoRa, soit un marché de 33 milliards d’objets connectés.
Alors pourquoi ne pas utiliser les technologies existantes ?
Ces réseaux sont dits de « longue portée », « bas débit » ou « basse consommation ». Ces trois caractéristiques en font le dispositif idéal pour la « ville intelligente ». Ils sont dans le spectre opposé de la 5G tant en terme de flux que de rapidité ; En cela on pourrait l’appeler de la 0G. On peut citer parmi eux 2 principaux. Le Sigfox, réseau et technologie propriétaire et le LoRaWan qui, lui, est ouvert.
La solution filaire est, par essence, peu modulaire. Une fois en place, elle y reste et nécessite une infrastructure conséquente. Pour surfer ou lire des vidéo, un débit correct et permanent est nécessaire. D’où la 4G et bientôt la 5G. Ces réseaux ou le WiFi, ont l’inconvénient d’être consommateurs en énergie et non adaptés. Prenez votre téléphone ! Toute la journée il essaie de capter l’antenne pour mettre à jour vos alertes Facebook ou France Info et le soir, si ce n’est avant, vous êtes obligé de le recharger. Dans un monde professionnel, ce n’est pas possible. On ne peut dédier quelqu’un à recharger les capteurs, qui, pour beaucoup fonctionnent sur batteries (et durent entre 5 et 10 ans selon les sollicitations).
Mais alors comment faire pour monitorer l’état d’un relais électrique en zone rurale, l’occupation de places de parkings en péri urbain ou l’état de l’éclairage du stade de football excentré ?
Ces exemples ne requièrent pas une connaissance permanente de l’état du matériel. Prenons le cas d’une mairie qui veut connaitre l’état de remplissage de la cuve à fuel de son école ou savoir s’il y a une surconsommation d’eau. Il n’y a pas besoin de connaitre le niveau heure par heure et encore moins minute par minute sauf pour être averti d’un niveau d’alerte dépassé. Un envoi des données par journée ou semaine (selon les modèles) est donc pertinent, et moins consommateur. Ce d’autant plus que ce qui est envoyé est un message de quelques octets au « cerveau » de votre projet Smart. Et le LoRa est parfait pour cela.
L’important n’est pas de récupérer des données mais de savoir les agréger et les interpréter !
A bientôt pour la suite !